©photo: Reno McCarthy
C’est à l’ouest des deux îles (Laval et Montréal), entre les gares Sunnybrooke et Roxboro, que Mariève Harel-Michon grandit et s’attache au personnage de science-fiction imaginé par Isaac Asimov : Bayta. En l’honneur de cette héroïne hypersensible, Mariève se sert de son projet solo pour désapprendre ses raccourcis anxieux et redessiner sa carte mentale : les routes sont de plus en plus lisses et les terre-pleins de plus en plus garnis. Musicalement, ça donne un indie folk et un soft rock mélancolique, mais toujours accrocheur. Les textes de Bayta sont à la fois douloureux et lumineux, comme une pensée magique subtile et sincère. Sur scène, toute cette sensibilité est extériorisée avec force grâce au talent vocal et instrumental remarquable de Bayta. Ses arrangements minimalistes et sentis sont façonnés et exécutés aux côtés de ses meilleurs amis, Reno McCarthy et Arthur Bourdon-Durocher.